Témoignage Reiki de Thomas suite à un burnout

Thomas : Ingénieur de formation, j'ai plutôt les pieds sur terre et je n'ai aucun intérêt pour ce qui n'est pas rationnel. Nous sommes en fin d'année et je travaille sur un important projet pour mon entreprise. Je subis de fortes pressions de ma direction afin que l'on puisse passer au plus vite au stade de la production. Rien d'extraordinaire ! J'ai toujours bien aimé travailler avec un certain stress, je trouve ça stimulant.

Un matin, lors d'une séance de coordination, je me sens très faible. Soudain mon corps tremble et je peine à trouver mes mots. Je bégaie. J'ai froid. Tout s'effondre à l'intérieur de moi et une vague d'angoisse me submerge. Alors je me dis : "Tu es en train de mourir". Sans exagérer, je fais des efforts surhumains pour ne pas tomber de ma chaise. Mes collègues s'en aperçoivent rapidement et m'étendent par terre sur quelques coussins. Leur présence m'angoisse et ils doivent le sentir. Dans l'attente des secours, tout le monde quitte la pièce à l'exception d'un collègue qui tout en me tenant la main, pose son autre main sur mon coeur.

Je n'arrive pas à prononcer un mot mais ça me fait un bien fou ! Ce contact physique me rassure et me réchauffe également car je suis frigorifié. Une équipe médicale arrive et après quelques examens, je les entends me dire qu'il n'y a aucun problème de santé physique ou vital. Je suis en état de décompensation et celui-ci est consécutif à ce que l'on peut appeler un burnout carabiné ! C'est absolument impossible, je suis jeune et je n'ai même pas trente ans. J'imaginais jusque là que le burnout touchait une population de personnes fragilisées par l'âge. Toutes ces personnes autour de moi m'oppressent terriblement. Je passe une nuit en observation à l'hôpital puis je rentre chez moi.

Depuis le début de mon burnout, je suis couché en permanence, sans envie, sans motivation, je suis totalement vide. Le collègue qui m'a tenu la main vient prendre de mes nouvelles et je ne peux me retenir de lui dire que ses mains m'ont fait beaucoup de bien. Je rougis, je suis très gêné et lui éclate de rire en m'expliquant qu'il s'agit d'une pratique énergétique appelée Reiki. Il m'en propose spontanément et sans rien comprendre à ses explications j'accepte. Le contact de ses mains est ce qui me réconforte le plus depuis mon "effondrement". Je voudrais que ça ne s'arrête jamais. Je me sens auprès de lui comme l'oisillon fragile et vulnérable sous l'aile protectrice d'un parent. Je suis très perturbé par ce besoin qu'il me touche. Je finis par accepter ce qui se passe.

Il passe me revoir dans les jours qui suivent en me proposant à chaque fois du Reiki. Je reprends progressivement des forces et j'ai besoin d'en savoir plus sur le Reiki. Quelques recherches sur internet m'amènent à différents témoignages évoquant cette chaleur ainsi que l'effet réconfortant des mains. Je comprends également qu'il est possible d'utiliser le Reiki par soi-même en suivant un cours de premier niveau. Même si mon esprit cartésien ne comprend rien à tout cela, je me sens poussé à la découverte du Reiki. Sans hésiter, je m'inscris pour un stage.

Durant ce cours de Reiki, je passe un moment très réconfortant, comme enveloppé dans un cocon. Dans les semaines qui suivent, mon fragile équilibre se consolide et je prends goût à pratiquer chaque jour un auto-traitement de Reiki. Je découvre des ressentis, j'écoute mon intuition. Une part de moi que j'ignorais se révèle peu à peu et j'accepte qu'elle n'est pas en contradiction avec mon esprit cartésien. En fait, tous deux se complètent. Le temps passe et je reprends mon travail à 50%. Malgré une certaine appréhension tout se passe bien et progressivement j'augmente mon emploi du temps jusqu'à 80%.

Alors je me rends compte que beaucoup de choses ont changé en moi. Je ne suis plus carriériste et je me préoccupe de valeurs essentielles comme ma santé, mon alimentation, le temps partagé avec ceux que j'aime, mes hobbies... Le Reiki m'a permis de retrouver ces repères fondamentaux que j'avais perdus. Leur absence m'avait tout simplement envoyé dans le mur, comme un insecte sur le pare-brise d'une voiture.

Quelques années ont passé depuis mon burnout et j'utilise le Reiki principalement sur moi. Il m'est arrivé d'en donner à une amie proche accidentée et j'ai grandement apprécié cette expérience, mais j'ai encore de la peine à en parler autour de moi. Je le réserve donc à quelques personnes très proches. Le deuxième degré de Reiki me titille. Je suis sûr que je le passerai un jour, mais pour l'instant je me donne du temps. Le Reiki m'a appris à être plus patient dans la vie, mais aussi à ne pas remettre toujours à plus tard ce qui est essentiel pour moi.

Témoignage de Thomas suite à un burnout (burn-out) - Reiki 1er degré/niveau