Peur de se perdre

[André Baechler]

Bonjour

Oui, je me suis égarée et c'est le super burn-out, ouf le reiki, la méditation et d'autres bonnes choses pour retrouver mon chemin.

En quête de repères, l'être humain s'engage bien souvent dans une boulimie de ce qu'il pense être des "bonnes choses". Mais il faut être conscient que ce n'est jamais en cherchant à l'extérieur que l'on va retrouver quelque chose que l'on a perdu à l'intérieur : Si j'égare ma brosse à dents, je ne vais pas la rechercher dans la pelouse du voisin, ça semble évident Toute boulimie de développement personnel n'amène qu'à plus de confusion et d'égarement.

Chaque expérience est personnelle et "se retrouver" pour un être n'a rien à voir avec "se retrouver" pour un autre être. A chacun ses aspirations, ses forces, ses orientations... Nous ne nous retrouvons pas en observant le voisin, en lisant un livre, ce forum ou encore en appliquant la méthode x ou y. Se retrouver commence par oublier toute théorie pour se rendre pleinement à l'écoute de ce que l'on a étouffé au plus profond de soi. Le silence intérieur est la meilleure clé et celle-ci ne coûte rien puisqu'elle est disponible en nous à chaque instant

Le Reiki et la méditation peuvent aider à amener ce silence intérieur, parce que tous deux apaisent le mental et ne nécessitent aucune réflexion ou analyse.

Se retrouver fait peur et c'est normal. C'est un peu comme se réveiller d'une longue amnésie pour se rendre compte que nos envies, nos goûts ne sont pas ceux que l'on pensait, sachant que ce réalignement avec soi-même peut parfois remettre en question les choix de vie les plus fondamentaux. En réalité, il n'y a pas la peur de "se perdre", mais seulement la peur de perdre ses acquis, ses repères, tout ce à quoi l'on s'est identifié, mais qui ne nous correspond pas.

Tout cela pour dire que l'égarement est la meilleure manière de se retrouver, car l'égarement amène à briser les schémas établis. S'égarer c'est reconnaître que l'on est pas sur son chemin, voilà déjà un grand pas ! La seule erreur à ce stade serait de s'engager sur une voie sans issue en recherchant son propre chemin à l'extérieur

[Aria]

Merci mille fois André...

[socrate]

André,
J'aime la vérité et la simplicité de ce que tu as écrit.
Simple et pourtant compliqué à la fois !
Mais tes mots résonnent en moi.
Encore une fois merci pour ce que tu es, et cet outil formidable de réflexion que tu as créé.
Mais OUI la réponse est dans l'action.
Une action d'introspection qui est différente pour chacun et qui se vit simplement à l'intérieur de Notre ETRE.
Donc MERCI pour tes réflexions qui incitent à l'action.
Avec toute ma gratitude.
Socrate

[Anne-Claire]

Se retrouver fait peur et c'est normal. C'est un peu comme se réveiller d'une longue amnésie pour se rendre compte que nos envies, nos goûts ne sont pas ceux que l'on pensait, sachant que ce réalignement avec soi-même peut parfois remettre en question les choix de vie les plus fondamentaux. En réalité, il n'y a pas la peur de "se perdre", mais seulement la peur de perdre ses acquis, ses repères, tout ce à quoi l'on s'est identifié, mais qui ne nous correspond pas.

Merci beaucoup André pour ce que tu as écrit si justement.
Je me retrouve là-dedans, notamment la dernière phrase. Oups !

Bien à toi,

Anne-Claire en complète déroute

[Francesca]

Pour l'instant c'est plutôt la joie du silence intérieur, apaisement du mental auquel j'aspire, la méditation, le reiki, le tai chi, respirer simplement, marcher pas à pas, voilà ce qui m'anime pour l'instant, de plus en plus.
C'est vital !
C'est vital aussi de laisser, lâcher des repères, ouvrir la porte des possibles, pas simple d'exprimer tout cela et d'en avoir conscience.

[Spiryt]

Coucou tout le monde

J'ai volontairement lu toutes les lignes de ce sujet au combien intéressant je trouve, qui amène le lecteur à ses propres réflexions, analyses, comportement, mais le plus dur je trouve, tout en retrait vis à vis de lui (j'espère que vous comprenez sinon, j'expliquerais )

Je pense en être à ce stade décrit par ce sujet : entre deux états.

Le 1er qui a envie de découvrir l'invisible, s'aventurer, oublier qui il est pour donner l'amour et répandre la paix autour de lui. En ce souciant quand même de sa vie, son cadre, son espace propre.

Et le 2e, qui est très terre à terre, s'inquiète de son avenir, n'apprécie pas commettre d'erreurs sur sa vie, réfléchis beaucoup et a peur de ce qu'il deviendra, s'il se laisse aller à ces pensées douces et ésotériques.

C'est pour çà que je continue de lire cet ouvrage de Franz Bardon, depuis un bon moment qui entraine doucement à un lâcher-prise, étapes par étapes (si vous le connaissez, je me suis permis de le citer) et je pense qu'il m'aide à assumer tout ce qui peut sommeiller en moi à s'affirmer.

Après, je suis peut-être à côté de la plaque, essaye de chercher des explications pour me calmer, me poser, me réaliser.

Donc à votre avis, est-ce que ma démarche, entreprise depuis 2/3 mois maintenant est bonne, il me semble que oui, mais je peux me tromper, même si on dit que la seule clef de soi, c'est son coeur.

Bien à vous, cordialement